En intéressant le grand public aux zones humides et aux pêcheries, le Secrétariat de la Convention de Ramsar l’invitait en quelque sorte à prendre notamment en compte :
– les besoins d’un milliard d’êtres humains pour qui le poisson est la principale source de protéines animales ;
– l’état des pêcheries de la planète où 75% des stocks de poissons marins et la plupart des stocks d’eau douce d’importance commerciale font déjà l’objet d’une surpêche ou sont pêchés jusqu’à leurs limites biologiques, et où les effets de pratiques d’aquaculture non durables sur les écosystèmes des zones humides sont de plus en plus préoccupants ;
– le rôle important que jouent les zones humides continentales et côtières pour le maintien des poissons et des pêcheries à tous les niveaux, des grandes pêcheries commerciales aux pêcheries de subsistance et des poissons sauvages aux poissons d’élevage ;
– le rôle critique que jouent les zones humides côtières en tant que frayères et zones d’alevinage pour de nombreuses espèces marines ; et de la nécessité de mettre en place, de toute urgence, une gestion efficace des pêcheries et des écosystèmes des zones humides dont elles dépendent.