Ces chiffres ont été diffusés par la Banque africaine de développement à l’occasion d’un récent atelier qu’elle organisait à Tunis sur le financement et le recouvrement des coûts dans le secteur de l’eau en Afrique.
Dans ce continent, les ressources financières font en effet cruellement défaut pour la mise en place d’infrastructures en matière d’irrigation, de lutte contre les inondations, de production d’électricité et d’approvisionnement en eau. Cette situation a pour conséquence la sous-utilisation des ressources en eau, ce qui constitue une entrave aux possibilités de développement économique.
Vu le retard considérable accusé par le continent africain en termes de niveau de couverture en matière d’adduction d’eau, d’assainissement, d’irrigation et d’énergie hydroélectrique, des efforts substantiels sont nécessaires pour améliorer le financement de nouvelles infrastructures tout en optimisant l’utilisation des infrastructures existantes.
Les coûts projetés pour la réalisation des objectifs de la Vision africaine de l’eau et des OMD y afférents s’élèvent à quelque 20 millions de dollars par an. Les financements actuels fournis par les organismes et les gouvernements donateurs ne suffisent pas à couvrir ces besoins en investissement. Il est donc impérieux, selon la Banque africaine de développement, de mobiliser des fonds auprès d’autres sources de financement pour réaliser les objectifs du Millénaire. (source : communiqué Banque africaine de développement)