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2011.

Les ponts du Rhône genevois (1)
Du Léman à la frontière franco-suisse et sur les 27 km de son (...)
Du Léman à la frontière franco-suisse et sur les 27 km de son cours en terres genevoises, le Rhône est jalonné d’une vingtaine d’ouvrages qui permettent de le traverser. Petit inventaire : 1. Du Lac à la Jonction
– Voir aussi les ponts du Rhône genevois (2)
de la Jonction à Chancy
0 20 Il y a au total 21 photos, cette page en affiche 1.
2 Pont du Mont-Blanc 2. Régulièrement paré de drapeaux en tous genres, ce pont offre aussi une vue imprenable sur l'Île Rousseau. Primitivement bastion de la cité genevoise, compte tenu de sa position stratégique pour le contrôle de la rade, puis transformé en chantier naval sous le nom d'Île aux Barques, cet îlot a été relié au pont des Bergues lors de sa construction en 1832 et transformé en parc public dédié à Jean-Jacques Rousseau, natif de la ville (vue d'aval).
3 Pont du Mont-Blanc 3. Ce pont est un lieu névralgique (souvent encombré) du transit urbain genevois. Sa décongestion dépend de projets, inaboutis jusqu'ici, d'une traversée du lac en amont du pont. En attendant, les adeptes des transports publics peuvent recourir aux ‘Mouettes genevoises' qui assurent les navettes de part et d'autre de la rade (vue d'aval, rive gauche).
4 Pont des Bergues 1. Ce pont, fermé à la circulation automobile, tire son nom du quai auquel il est attaché sur la rive droite du Rhône. Dans les années 1830, le célèbre ingénieur Dufour avait construit un double pont suspendu reposant sur une plateforme sise en aval de l'Île Rousseau, elle-même reliée par une troisième passerelle. Après l'effondrement de son tablier, l'ouvrage fut remplacé en 1881 par un pont en poutre de 12 travées et permet toujours l'accès à l'île Rousseau (partie rive gauche, vue d'amont (...)
5 Pont des Bergues 2. Il existe semble-t-il plusieurs interprétations du nom de ‘Bergues'. Certains y voient l'une des variantes du mot ‘berge' désignant le bord relevé d'un cours d'eau. D'autres le font remonter au patronyme d'un commerçant allemand, Kleberger, qui avait jadis sa résidence à l'endroit même où se trouve aujourd'hui l'Hôtel des Bergues, et dont le nom aurait par la suite été francisé et déformé (partie rive droite, vue d'amont depuis l'île Rousseau).
6 Pont des Bergues 3. Situé en aval du Pont du Mont-Blanc, le pont des Bergues, est d'un point de vue historique le second pont aménagé sur le Rhône genevois après les ouvrages construits dès l'époque romaine de part et d'autre de l'Île (vue d'aval, la rive droite).
7 Pont de la Machine 1. Le pont tire son nom de la machine hydraulique construite en 1841 pour remplacer une installation qui alimentait les fontaines dès le 18e siècle. Un pont piétonnier en bois fut ensuite aménagé entre les deux rives. Dans les années 1880, on y installa la première centrale électrique genevoise, le pont fut reconstruit et complété par un barrage à rideaux permettant de réguler le débit du fleuve et qui subsista jusqu'en 1995. Rénové en 2009, le pont dispose désormais d'une esplanade publique (...)
8 Pont de la Machine 2, L'emplacement, en amont de l'Île, des anciennes installations de la machine hydraulique et de la première centrale électrique marque la séparation du Rhône en deux bras. Dans leur ancienne configuration, le canal du bras droit servait à la régulation du débit du fleuve (jusqu'en 1995) et le bras gauche alimentait (jusque dans les années 1980) les turbines du Bâtiment des forces motrices (vue d'aval, rive gauche)
9 Pont de la Machine 3. Depuis sa construction, le Pont de la Machine est relié à l'extrémité amont de l'Île par une petite passerelle à proximité de laquelle se trouve un ancien système de vannes de régulation.
10 Ponts de l'Île 1. Avec ses ponts jetés sur les deux bras du Rhône, l'Île a toujours constitué un lieu de passage stratégique. On sait qu'en 58 av.J.C. Jules César y ordonna la destruction d'un pont gaulois. Suivirent plus tard un pont romain, un pont de bois et dès le Moyen Âge diverses installations (moulins, ateliers d'artisanat, boutiques et habitations) détruites par un incendie en 1670 (vue du chantier rive gauche au printemps 2011 : l'ancien pont amont a disparu, le pont aval a déjà été reconstruit).
11 Ponts de l'Île 2. Après l'incendie de 1670, le ‘grand-pont' fut reconstruit mais toute annexe y fut alors interdite Vers la fin du 19e siècle, les ponts de bois seront d'abord remplacés par quatre ponts métalliques identiques, réunis par une plate-forme commune, puis par des ouvrages en béton permettant le passage du tramway. Début des années 1950, les trams disparaissent peu à peu de la circulation et les ponts de l'Île sont reconstruits (vue du chantier rive droite au printemps 2011 : le pont aval a déjà (...)
12 Ponts de l'Île 3. Le 21e siècle annonce un nouveau retournement de l'histoire des transports genevois et la résurrection du tramway : début 2009 s'ouvre au cœur de la ville un immense chantier qui prévoit la destruction et la reconstruction complète de quatre ponts de l'Île afin qu'ils puissent supporter des rames de tram beaucoup plus lourdes. La fin du chantier est prévue en principe pour fin 2011 (vue du chantier rive droite au printemps 2011 : l'ancien pont amont a disparu, le pont aval a déjà été (...)
13 Passerelle de l'Île Cette passerelle piétonne tenue par deux poutres métalliques paraboliques, située sur la rive gauche du Rhône à quelques dizaines de mètres en aval des ponts de l'Île, avait jadis son pendant sur la rive droite, lequel fut détruit en 1936. Elles avaient été construites pour faciliter l'accès aux abattoirs (bâtiment blanc allongé) transformé plus tard en marché couvert, avant d'abriter, dès les années 1980, plusieurs formes d'activités culturelles et des espaces de restauration.
14 Pont de la Coulouvrenière 1. Un premier ouvrage métallique conçu au milieu du 19e siècle s'est révélé trop léger pour supporter la ligne de tram devant relier les deux rives lors de l'Exposition nationale de 1896. Il fut alors décidé de construire un pont en béton recouvert de pierre de taille. Lequel retrouvera en 1995 les lignes de tram enlevées entre temps. Un escalier rend désormais le pont accessible aux piétons empruntant la promenade des Lavandières qui prolonge la séparation des bras du Rhône en aval de l'Île.
15 Pont de la Coulouvrenière 2. Le pont vu d'aval et de la promenade des Lavandières. En arrière plan, les immeubles du Quai Turrettini.
16 Passerelle sans nom Cet ouvrage, situé à l'amont du Bâtiment des Forces Motrices, relie de façon anonyme le quai de la rive gauche du Rhône à la promenade des Lavandières. Il est également ouvert aux véhicules qui desservent le bâtiment principalement affecté aujourd'hui à des manifestations culturelles.
17 Bâtiment des Forces Motrices Ce bâtiment, construit dans les années 1880 par l'ingénieur Turrettini, a longtemps abrité des pompes et turbines alimentant Genève en eau potable et en énergie électrique, avant d'être mis hors service dans les années 1960. Classé monument historique, le BFM a été reconverti en salle de spectacle. À noter qu'une passerelle piétonne a été accrochée aux façades du bâtiment surplombant le bras droit du Rhône.
18 Barrage du Seujet En service depuis 1995, ce barrage-usine au fil du Rhône a une triple fonction : la régularisation du niveau du Lac Léman (rôle que jouaient précédemment les rideaux du Pont de la Machine), le contrôle du débit du Rhône et une production d'appoint d'hydroélectricité. Le barrage comprend trois passes de 13 mètres de large, dont l'une est utilisée comme écluse pour les bateaux touristiques et les embarcations d'intervention de sécurité.
19 Passerelle du Seujet Une passerelle piétonne de 4,90 m de large dressée par dessus le barrage du Seujet relie les deux berges du Rhône. À noter aussi dans cet ouvrage l'aménagement d'une échelle à poissons et d'une passe à castors facilitant le transit entre le fleuve et le Lac Léman.
20 Pont de Sous-Terre 1. Avant la construction de ce pont, à la fin des années 1960, les deux rives du Rhône entre les quartiers de Saint-Jean et de la Jonction étaient reliées par une passerelle piétonne réalisée grâce à des fonds privés. Le développement du trafic de part et d'autre du fleuve a nécessité cet ouvrage, dernier pont routier situé sur le territoire de la ville de Genève. Long de 90 mètres, il affiche une déclivité de 6 %. Une passerelle piétonne est accolée sur son côté amont.
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« Le cours de la rivière qui va jamais ne tarit, et pourtant ce n’est jamais la même eau. L’écume qui flotte sur les eaux dormantes tantôt se dissout, tantôt se reforme, et il n’est d’exemple que longtemps elle ait duré. Pareillement advient-il des hommes et des demeures qui sont en ce monde. » (Kamo no Chōmei, poète japonais, 1155-1216, "Hōjōki")