Une concentration d’uranium anormalement élevée avait été détectée dans la nappe phréatique du Tricastin. Mais, selon les experts, certains indices laissent penser que cette pollution ne serait pas directement liée à l’incident du 7 juillet, mais au dépôt de déchets radioactifs d’origine militaire enfouis dans les années 60.
Selon le communiqué publié par le Ministère français de l’écologie, les dernières mesures réalisées dans l’environnement du site du Tricastin semblent indiquer un retour à la normale pour la quasi-totalité des points surveillés dans les eaux superficielles et les eaux de nappe. Deux points de mesure des eaux de nappe qui ont montré ou qui montrent des valeurs plus élevées que celle recommandée par l’OMS pour les eaux destinées à la consommation humaine retiennent cependant l’attention des spécialistes.
"Même s’il ne s’agit pas ici d’un incident nucléaire mais d’un dysfonctionnement au niveau de l’entretien de la centrale, déclare le ministre dans un entretien publié par Le Parisien, lorsqu’on travaille dans le domaine du nucléaire, aucune négligence ne peut exister. Et la transparence doit être exemplaire". (Source : Ministère français de l’écologie et agences)