« En dépit des résultats désastreux des privatisations de l’eau en Afrique, lit-on dans un communiqué publié lors du Forum social mondial de Nairobi, les agences internationales et les gouvernements continuent à favoriser le partenariat public- privé et la marchandisation de l’eau comme solution à la crise de l’eau en Afrique. »
« Avec le lancement de ce réseau, déclare Adam Al-Hassan, membre de la Coalition ghanéenne contre la privatisation de l’eau, nous disons clairement aux privatiseurs de l’eau, aux gouvernements et aux institutions financières internationales que les Africains résisteront à la privatisation (…) Nous demandons aux gouvernements du monde entier de faire en sorte que toute personne ait accès à une eau salubre grâce à un service public efficace. »
Un message repris par Virginie Setshedi, de la Coalition sud-africaine contre la privatisation de l’eau : « Aujourd’hui nous célébrons la naissance de ce réseau pour résister au vol de notre eau, demain nous célèbrerons l’accès à l’eau salubre pour tous ! »
La déclaration qui accompagne la création de ce réseau africain formule cinq principes non négociables, à savoir :
- La lutte contre la privatisation de l’eau sous toutes ses formes
- Une gestion publique et participative des ressources en eau
- L’opposition à toutes les formes de systèmes d’eau prépayés
- L’inscription de l’eau comme un droit humain dans les constitutions nationales
- La gestion de l’eau comme un domaine national d’intérêt public
(Source : communiqué)