Les archéologues savent aussi
raconter des histoires d’eaux,
simplement.

RENCONTRE AVEC CORINNE SANDOZ
AU MUSÉE ROMAIN DE NYON

Peut-être ferait-on bien de dépoussiérer quelque peu l'image que l'on se fait de l'archéologue, lui qui a pour vocation de proposer des clés de lecture des vestiges trouvés sur le terrain et de chercher les connexions qui relient le passé au présent. C'est en tout cas l'ambition de la genevoise Corinne Sandoz. Elle a saisi le prétexte de récentes fouilles archéologiques sur un petit tronçon de l'aqueduc qui jadis amenait de l'eau de Divonne jusqu'à l'ancienne ville romaine de Nyon pour monter une exposition qui doit permettre à tout un chacun de vérifier que le parcours de l'eau, hier et aujourd'hui, "ça coule de source !"

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	Aqueduc et histoires d’eau dans la Nyon romaine Pendant une année, du 19 mai 2017 au 3 juin 2018, le Musée romain de Nyon (Vaud, Suisse) offre à ses visiteurs une occasion de mieux comprendre comment à l’époque romaine l’eau était gérée, consommée et utilisée. Il leur propose également, à partir des plus récentes découvertes archéologiques, une mise en scène du chantier de l’aqueduc construit aux alentours du 1er siècle après J.C. entre les sources de Divonne-les-Bains et la ville romaine de Nyon. Lire en ligne
	Sur la trace des palafittes suisses Dans un livre-guide d'une centaine de pages, la Société d’histoire de l’art en Suisse propose un bref aperçu de la découverte et des recherches entreprises sur les habitats littoraux préhistoriques depuis la fin du 19e siècle ainsi qu’une vingtaine d’itinéraires vers des sites palafittiques suisses offrant des collections et des parcs archéologiques, des sentiers didactiques ou des reconstitutions de villages préhistoriques. Lire en ligne
	Lutte contre les micropolluants : chacun devrait en faire plus L’un des grands défis actuels en matière de protection des eaux, c’est de lutter efficacement contre les micropolluants présents dans les eaux en très faibles concentrations mais potentiellement nuisibles pour l’homme, la faune et l’environnement. Un rapport publié par le gouvernement suisse sur les "Mesures à la source visant à réduire la charge de micropolluants dans les eaux" dresse le bilan des progrès réalisés en la matière depuis quelques années et détaille les démarches volontaires et supplémentaires qu’il est possible, sinon nécessaire, d’entreprendre. Lire en ligne
	Les fleuves déversent chaque année dans les océans de 1,1 à 2,4 millions de tonnes de plastiques En 2050, il y aura dans les océans davantage de plastiques que de poissons, si du moins rien n’est fait entre temps pour contrecarrer ce type de pollution. Cet avertissement avait été émis en janvier 2016 par le Forum économique de Davos. Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, l’a repris à son compte lors de la Conférence sur les océans qui s’est tenue à New York du 5 au 9 juin 2017. Le message est certes d’abord politique et doit être sans aucun doute pris au sérieux. Mais sur quelles bases scientifiques repose-t-il ? Lire en ligne
	Médicaments dans l’eau : comprendre et agir Expliquer la problématique des médicaments dans l’eau, sensibiliser les opinions pour faire évoluer les pratiques visant à limiter leurs rejets dans l’environnement, bref, montrer que la question des médicaments dans l’eau est une vraie question, telle est l’ambition d’un nouveau site web mis en œuvre par un groupe de recherche lyonnais en collaboration avec des professionnels de la santé et de l’eau, des élus et des habitants de la région Rhône-Alpes. Lire en ligne