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La Lettre

n°139 - mars 2019

22 MARS : JOURNÉE MONDIALE DE L'EAU
« Ne laisser personne de côté »

C’est un slogan à la mode depuis que l’ONU l’a mis en exergue dans son Programme de développement durable à l’horizon 2030 : l’engagement des gouvernements de la planète à faire en sorte que "nul ne reste à la traîne" est désormais régulièrement repris en chœur par nombre d’organisations de la sphère internationale officielle et de la société civile. On ne s’étonnera donc pas qu’il serve aussi, cette année, de thème à la traditionnelle Journée mondiale de l’eau du 22 mars. Mais, au-delà de cette formule qui relève pour le moins de la méthode Coué, comment faut-il comprendre cet impératif ?

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Eau et assainissement
pour tous en 2030 ?

L'édition 2019 du Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau a été officiellement présentée à Genève le 19 mars pendant la 40e session du Conseil des droits de l’homme. Ce n'est pas un hasard car elle met l’accent sur les populations qui à travers le monde sont littéralement "laissées pour compte" quant à leurs droits fondamentaux d’accès à une eau potable et à l’assainissement. L’enjeu est de taille, constate dans son avant-propos la directrice générale de l’UNESCO Audrey Azoulay, mais "si les progrès se poursuivent au rythme actuel, des milliards de personnes resteront dans l’incapacité de jouir de leurs droits à l’eau et à l’assainissement".

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De l’énergie
grâce aux microbes des eaux usées

Les stations d’épuration consomment beaucoup d’énergie pour le traitement des eaux usées mais elles peuvent aussi en produire sous diverses formes, ce qui permet de réduire leurs coûts de fonctionnement. On connaît déjà en Suisse quelques réussites exemplaires dans ce domaine. La Haute Ecole d’Ingénierie de la HES-SO Valais-Wallis fait un pas de plus et démontre qu’il est aussi possible de produire de l’électricité en épurant les eaux usées par le biais d’une pile à combustible microbienne. Ce n’est qu’un projet-pilote mais il est prometteur.

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NOTES DE LECTURE
Hydrodiplomatie et nexus

Hydrodiplomatie, nexus : voilà deux mots qui appartiennent au lexique spécialisé des gestionnaires de l’eau et qui appellent pour les non-initiés un minimum d’explications. L’hydrodiplomatie conjugue le savoir technique des hydrologues et l’art de la négociation politique. Le nexus dit l’interdépendance de trois choses essentielles au développement humain : l’eau, l’énergie et l’alimentation. Ces deux mots font aussi le titre d’un ouvrage d’un expert libanais en la matière, Fadi Georges Comair

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À GENÈVE, LAUSANNE ET SION
Un Festival pour faire le plein d’eaux

Du 27 au 31 mars 2019, la 4e édition du Festival Histoire et Cité, de Genève, propose quelque 120 événements sur le thème "Histoires d’eaux" : tables rondes, conférences, films, expositions, performances, concerts, etc. Son organisateur - la Maison de l’histoire de l’Université de Genève – a pour cela fait appel non seulement à des historiens et des historiennes, mais aussi à des chercheurs et des philosophes, à des écrivains et des artistes, et à de nombreux autres témoins invités à "dire ’tout eau’ ce que d’aucuns pensent tout bas".

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Les 8èmes Rencontres de l’Eau à l’Unil

Comme chaque année dans le cadre de la Journée mondiale de l’eau, La Maison de la Rivière et Le ColLaboratoire – Unité de recherche-action, collaborative et participative de l’Université de Lausanne organisent le 22 mars une plateforme d’échanges d’informations et de pratiques ouverte non seulement aux institutions, associations et ONG ayant des activités liées directement ou indirectement à l’eau, mais aussi au grand public.

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Édition et rédaction: Bernard Weissbrodt, Genève (Suisse)

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