En 2010, les Nations Unies ont officiellement reconnu que le droit à l’eau potable et à l’assainissement est un droit humain fondamental. Douze ans plus tard, qu’avons-nous appris de cette résolution qui n’a pas vraiment eu les effets escomptés ? C’est la question que s’est posée un colloque interdisciplinaire organisé fin mars à Genève. L’actualité quotidienne, en tout cas, est là pour nous rappeler de manière cruelle que la pauvreté, la guerre, la sécheresse et autres calamités ne cessent de creuser le fossé entre les discours, aussi bienveillants soient-ils, et les dramatiques conditions de vie de centaines de millions de personnes de par le monde.