Cité par l’hebdomadaire ’The New Zimbabwe’ (et repris dans les colonnes de ’Courrier International’), le chef des services techniques de Bulawayo explique qu’il importe, pour que la mesure soit véritablement efficace, que toutes les chasses d’eau fonctionnent en même temps de manière à créer une pression suffisante pour faire circuler les eaux usées qui ne s’écoulent plus pendant les périodes de restriction.
La municipalité demande donc à ses administrés de tirer la chasse d’eau tous les trois jours à 19h30, c’est-à-dire lorsque l’eau est à nouveau distribuée dans le réseau. Son porte-parole explique à son tour que "cela est indispensable pour empêcher l’engorgement du système d’assainissement. Il faut en effet s’attendre à des périodes de pénurie beaucoup plus longues. Mais on peut continuer à tirer la chasse normalement dans la journée".
Selon le journal zimbabwéen, deux des cinq réservoirs de Bulawayo sont déjà hors service pour cause de pénurie d’eau (c’est la pire sécheresse que connaît le sud-ouest du pays en près de quatre ans) et les niveaux ont déjà atteint des cotes critiques dans les trois autres. Un projet controversé d’aqueduc et de captage d’eau dans le Zambèze a été mis en chantier grâce à l’engagement financier de la Chine pour plus de deux milliards de dollars, mais les travaux ne seront pas achevés avant deux ans. (Source : The New Zimbabwe et Courrier International)