C’est, a-t-il dit, un motif de préoccupation profonde et un devoir impérieux que de rechercher les moyens les plus efficaces de faire face à la raréfaction des ressources en eau. Les prévisions ont en effet de quoi inquiéter les dirigeants : la quantité d’eau disponible par tête d’habitant pourrait être réduite de moitié d’ici 2050, compte tenu de la croissance démographique mondiale, notamment dans les pays en développement.
Le président Ben Ali a particulièrement insisté sur le fait que la crise mondiale de l’eau ne provient pas uniquement de la rareté des eaux de surface et souterraines, mais aussi du manque récurrent de précipitations, de la dégradation des sols, de l’extension et de la réduction de la fertilité des terres agricoles. Il appelle également l’Organisation de la Conférence Islamique à mettre en place un mécanisme de coordination pour soutenir les programmes locaux de lutte contre la désertification. (Source : agences)