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9 septembre 2011.

La banquise arctique continue de rétrécir

Avec 4,240 millions de km carrés mesurés le 8 septembre, les (...)

Avec 4,240 millions de km carrés mesurés le 8 septembre, les glaces de l’Arctique ont atteint le plus bas niveau jamais enregistré depuis le début des observations par satellite en 1972. Pour les physiciens de l’Institut de physique environnementale de l’Université de Brême (Allemagne), qui font des relevés quotidiens des glaces de mer, ce nouveau minimum historique ne peut pas s’expliquer simplement par la variabilité naturelle d’une année à l’autre.

Dans un communiqué diffusé par l’Université de Brême, l’équipe de chercheurs dirigée par le professeur Georg Heygster estime que la fonte des glaces de l’Arctique est indiscutablement liée à l’impact négatif des activités humaines sur le climat.

Il faut savoir que le fameux effet albédo (c’est-à-dire la variation de la quantité d’énergie solaire réfléchie par une surface) est particulièrement prononcé dans cette région polaire : quand une zone de glace disparaît pour laisser la place à une eau de mer beaucoup plus sombre, celle-ci absorbe beaucoup plus de rayonnement solaire, ce qui entraîne une augmentation de la température et fait fondre encore plus rapidement la banquise.

Selon les experts allemands, le recul de la banquise depuis le début des mesures d’été en 1972 atteindrait les 50%. Les observations faites ces dernières années montrent en outre que l’épaisseur de la glace de mer diminue de manière significative, ce qui laisse supposer que la masse totale de la banquise arctique diminuerait encore plus radicalement que son étendue de glace. Conséquence prévisible : l’espace vital de nombreux végétaux et animaux ne cesse lui aussi de rétrécir. (Source : Institute of Environmental Physics, University of Bremen, Germany)

 En savoir plus sur le site de l’Université de Bremen




Mots-clés

Glossaire

  • Interconnexion

    Pour assurer la continuité de l’approvisionnement de la population en eau potable de la meilleure qualité possible et en quantité suffisante, un distributeur doit disposer d’une ou plusieurs interconnexions de secours avec un ou plusieurs réseaux de distributeurs voisins. C’est l’une des solutions qui permet de garantir en permanence la sécurité d’une exploitation en cas d’accident ou en période de crise.

Mot d’eau

  • Jamais la même eau

    « Le cours de la rivière qui va jamais ne tarit, et pourtant ce n’est jamais la même eau. L’écume qui flotte sur les eaux dormantes tantôt se dissout, tantôt se reforme, et il n’est d’exemple que longtemps elle ait duré. Pareillement advient-il des hommes et des demeures qui sont en ce monde. » (Kamo no Chōmei, poète japonais, 1155-1216, "Hōjōki")


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