Convaincu que l’eau doit jouer un rôle central dans l’agenda post-2015 de l’ONU, Martin Dahinden, directeur de la Coopération suisse (DDC), est d’avis que "la crise de l’eau est en marche" et que le 21e siècle devra relever d’énormes défis sociaux, économiques et environnementaux en termes de quantité et de qualité.
Ce forum – dans lequel la Suisse joue un rôle de facilitateur aux côtés des Pays-Bas, du Liberia et de la Jordanie, avec la collaboration de plusieurs agences onusiennes – faisait partie de la série de consultations menées depuis la Conférence de Rio de 2012 afin d’élaborer les programmes d’action qui, au-delà de 2015, pourraient prendre le relais des Objectifs du Millénaire pour le développement qui arriveront à terme dans deux ans.
Il ne fait pas de doute que les questions relatives à l’eau occuperont une place de choix dans ces futurs programmes, au même titre que l’alimentation, la santé, l’énergie, les changements climatiques, etc. Les objectifs visés requièrent la mobilisation de tous, sans oublier ceux qui sont les plus concernés, à commencer par les plus pauvres, ceux qui n’ont pas d’accès à l’eau potable et dont le nombre n’est encore et toujours pas très éloigné du milliard.
Les grandes lignes des programmes à mettre en œuvre ou à poursuivre sont connues : elles concernent non seulement la distribution d’eau potable, mais aussi le traitement des eaux usées (une vraie bombe à retardement, disent certains), la gestion de l’eau pour la production agricole et industrielle, ou encore la coopération transfrontalière qui permet de prévenir les conflits éventuels entre pays riverains et d’utiliser de manière durable les ressources hydriques qu’ils ont en commun. (Sources : DDC / CEE-ONU)
– Sur le thème de l’eau et sur les autres thématiques des consultations de l’après-2015, voir le site The World we want 2015