La consommation domestique 2004 d’eau potable atteint en moyenne 165 litres par habitant et par jour. Globalement, elle augmente de 1% chaque année par rapport à 2001 et diffère sensiblement d’une région à l’autre : le sud et les DOM enregistrent les plus forts volumes consommés à l’opposé du nord et nord-ouest.
En 2004, le tarif moyen du mètre cube d’eau s’élève à 3 € dans les communes dotées d’un assainissement collectif. Entre 2001 et 2004, il a augmenté plus fortement que l’évolution générale des prix, soit de 2,4% par an.
Les tarifs varient du simple au double entre les départements de Métropole : les plus élevés concernent l’ouest et le nord, les plus bas sont pratiqués en Rhône-Alpes et en Auvergne. La dispersion tarifaire est bien plus forte entre communes : 10% d’entre elles facturent le m3 d’eau moins de 1,30 € et autant le font payer plus de 4 €. Le coût de l’abonnement lui-même peut aller de 56 € en moyenne à plus de 100 €, comme en Corse et en Provence.
Comment expliquer une telle disparité ? La proximité de la ressource, sa qualité, la densité de la population desservie sont autant de facteurs explicatifs des tarifs. Les eaux superficielles sont plus faciles d’accès mais font généralement l’objet de traitements plus complexes et plus coûteux que les eaux souterraines. Les tarifs du service public de l’eau diffèrent aussi selon les modes d’organisation et de gestion : dans une organisation strictement communale offrant un traitement des eaux usées, le m3 est payé en moyenne 2,59 € contre 3,19 € dans une organisation intercommunale qui développe en général des technologies plus complexes facilitant la mise aux normes. (Source : communiqué Ifen)