La Télévision romande met aussi les pieds dans l’eau, mais autour du monde
Du côté de la Télévision suisse romande, c’est A Bon Entendeur, (...)
Du côté de la Télévision suisse romande, c’est A Bon Entendeur, le rendez-vous hebdomadaire destiné aux consommateurs, qui proposait un tour du monde assorti d’une table-ronde finale. De la Bretagne au Canada en passant par Le Caire, Durban et autres lieux problématiques, huit trop brèves étapes abordaient différentes facettes de la consommation de l’eau. Avec, pour embrayer tout de suite sur une idée folle, ce projet qui prévoit de "détourner l’eau du Rhône jusqu’à Barcelone et celle de l’Ebre jusqu’au sud de l’Espagne pour irriguer les cultures et arroser les tomates que nous mangeons". Résumé de l’émission ABE du 1er juillet 2003.
"Les travaux pourraient commencer bientôt, et pourtant presque personne n’est au courant dans la population. Il faut dire que l’idée de détourner des fleuves n’a rien d’exceptionnel. Cela fait longtemps que l’homme a pris l’habitude de puiser l’eau là où elle est abondante pour l’amener jusque dans les régions sèches, les Romains ont remarquablement inauguré le procédé avec les aqueducs. Mais détourner l’eau d’un cours d’eau n’est jamais anodin…
L’eau du Rhône irait à Barcelone pour soulager l’Ebre et alimenter ainsi les cultures d’Almeria dont les tomates remontent en camion jusque dans les assiettes des consommateurs suisses. Même s’il n’est pas évident, il y a donc un lien entre ces tomates que nous trouvons, même en hiver, dans nos magasins et le risque écologique qui menace les deltas fragiles du Rhône et de l’Ebre."
Pour assurer la continuité de l’approvisionnement de la population en eau potable de la meilleure qualité possible et en quantité suffisante, un distributeur doit disposer d’une ou plusieurs interconnexions de secours avec un ou plusieurs réseaux de distributeurs voisins. C’est l’une des solutions qui permet de garantir en permanence la sécurité d’une exploitation en cas d’accident ou en période de crise.
« Le cours de la rivière qui va jamais ne tarit, et pourtant ce n’est jamais la même eau. L’écume qui flotte sur les eaux dormantes tantôt se dissout, tantôt se reforme, et il n’est d’exemple que longtemps elle ait duré. Pareillement advient-il des hommes et des demeures qui sont en ce monde. » (Kamo no Chōmei, poète japonais, 1155-1216, "Hōjōki")
