Selon la Tribune de Madagascar, qui fournit cette information, la quantité d’eau qui sera exportée a été fixée suite à des études sur les éventuelles incidences sur l’écosystème et sur les besoins des utilisateurs. Cette quantité représenterait environ le dixième du débit du fleuve.
L’exportation ne devrait débutera que dans 18 à 24 mois car des infrastructures doivent préalablement être mises en place, notamment les “pipeline” qui assureront le transport de l’eau de Mananara vers le port de Tamatave où se fera le chargement de l’eau brute dans les bateaux.
La société canadienne construira deux bateaux d’une capacité respective de 350’000 m3 et pour un coût de 125 millions de dollars chacun. Cette eau sera destinée à satisfaire les besoins en eau des agriculteurs du Golfe Persique, mais aussi, après traitement, à la consommation d’eau potable.
Côté malgache, on souligne que cette exportation devrait favoriser la création d’emplois, le transfert de technologies et de savoir-faire pour les techniciens malgaches du secteur de l’eau et de l’assainissement. De plus, elle constituera une source de devises pour le Trésor public. A savoir : 1,25 dollar pour 4,6 mètres cubes, selon la Tribune de Madagascar.