Cette mesure concerne les usagers qui ont souscrit ou souscriront d’ici la fin de l’année un abonnement de type « social » auprès de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). En termes de volume, il s’agit d’une consommation mensuelle de 15m3/mois d’eau et d’un plafond de 120 KWH d’électricité par mois, se traduisant par des factures mensuelles inférieures à 2’288 FCFA (env. 3,5 €) pour l’eau et de 13’625 FCFA (env. 20,5 €) pour l’électricité. Les autres prestations (taxes de branchement par exemple) ne sont pas prises en charge par cette décision.
En mars dernier, le gouvernement gabonais avait officiellement annoncé une série de mesures d’accompagnement visant à atténuer les effets négatifs d’une possible augmentation d’environ 25% des prix du carburant à la pompe. Il s’était alors engagé notamment à prendre en charge la consommation d’eau et d’électricité des ménages les plus démunis abonnés aux tarifs sociaux en vigueur. (Source : gabonews / allafrica.com)
« Une décision qui profite aux nantis »
Le "BDP-Gabon nouveau", mouvement d’opposition de la diaspora politique gabonaise, critique vertement cette annonce gouvernementale : « si cette mesure ne concerne que les détenteurs de compteurs d’eau et d’électricité, alors elle ne vise pas les plus démunis, mais les plus nantis car les plus démunis n’ont pas accès au compteur d’eau ou d’électricité ... Ils sont souvent obligés de faire des arrangements avec les plus nantis qui eux ont un compteur d’eau ou d’électricité, ou alors de marcher des kilomètres à la recherche d’une fontaine publique fonctionnelle. » (source : bdpgabon.org)