En effet, le Groupe Bulane, qui se spécialise dans la mise en marché d’eau provenant de diverses sources du Québec prévoit vendre l’eau du 400e de Québec, dès cet été, dans des bouteilles de 500 ml à collectionner. On ignore pour le moment les montants qui seront remis à la Société du 400e et si un pourcentage sera perçu sur les ventes.
Développement et Paix, l’Association Québécoise pour un contrat mondial de l’eau (AQCME), les AmiEs de la Terre de Québec, appuyé par l’Assemblée du Réseau du Forum social de Québec Chaudière-Appalaches (49 groupes et regroupements), rappellent que la Ville de Québec a adopté une résolution reconnaissant « le caractère de « bien commun public » de l’eau et des écosystèmes ».
Cette résolution affirme également que « l’accès à l’eau potable est un droit humain et social, individuel et collectif ». Pour ces différents groupes, il est donc évident que la valeur de l’eau douce comme bien commun a priorité sur toute valeur commerciale.
D’où leur question pour savoir si la décision de la Société du 400e anniversaire de Québec de permettre la vente d’eau embouteillée par le Groupe Bulane est une façon de remettre en question les principes que la Ville de Québec a adoptés en 2004 et réaffirmés par la suite.
Les trois groupes et le RéseauFS-QCA souhaitent donc que la Ville de Québec et la Société du 400e anniversaire de la fondation de Québec fassent la lumière sur ce projet et prennent les décisions nécessaires pour rester cohérentes avec les résolutions adoptées par le Conseil municipal. (Communiqué)