Les autorités communales ont ainsi dû faire appel d’abord aux pompiers pour amener de l’eau d’une commune voisine (moindre mal, car les tuyaux de lutte contre les incendies ne garantissent pas la potabilité de l’eau qu’ils transportent). Puis à l’armée et à son matériel réservé aux situations de catastrophes.
Selon le chimiste cantonal Claude Ramseier, cité par Le Quotidien Jurassien, outre des germes, des matières organiques et des nitrites, il a été retrouvé dans l’eau de l’acide butyrique, qui a une odeur de lait ou de beurre rance. À première vue, l’origine de la pollution semble difficile à établir. Par précaution, il est donc fortement recommandé aux habitants de ce village de quelque 400 habitants de ne pas consommer d’eau avant le résultat définitif des analyses.
À noter que la commune de Bressaucourt s’était doté il y a quelques mois à peine d’une nouvelle installation de traitement de l’eau par ultrafiltration.
(Presse jurassienne)