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La Lettre

n°150 - septembre 2020

Vous avez dit chlorothalonil ?

Ce n’est pas le coronavirus qui cause actuellement le plus de soucis aux distributeurs d’eau potable. De ce côté-là, tout est heureusement sous contrôle, les systèmes de traitement de l’eau et de surveillance des réseaux sont performants, et les risques de propagation de l’épidémie par les robinets sont quasiment nuls. Ce qui par contre inquiète fortement bon nombre de distributeurs, c’est la présence dans leurs ressources en eau de traces d’un fongicide : le chlorothalonil.

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Coronavirus dans l'eau:
12 faits à retenir

Quels liens y a-t-il entre le virus Covid-19 et l’eau ? Est-il encore possible d’utiliser de l’eau non traitée ? Le coronavirus peut-il être présent dans l’eau du robinet ou dans les rivières ? Voilà quelques-unes des nombreuses questions posées par la pandémie. Pour y répondre, l’Université de Technologie de Delft propose, en un coup d’œil, un tour d’horizon de 12 faits scientifiques qui résument les connaissances actuelles sur ce sujet d’importance planétaire. Dans cette infographie, il est question de l’accès à l’eau et de l’hygiène en période de pandémie, et des comportements qu’il convient d’adopter pour prévenir au mieux la propagation du virus à travers les usages de l’eau.

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Eaux pluviales en ville :
changer les pratiques

« Face aux conséquences du dérèglement climatique, l’eau doit impérativement revenir au cœur de nos villes et de nos villages par le biais de projets résilients et intégrant mieux la gestion des eaux pluviales », écrivent dans la revue en ligne Aqua & Gas, deux collaborateurs de l’Office cantonal genevois de l’eau. Pour eux, « la transition vers une meilleure gestion des eaux pluviales se révèle lente et difficile à mettre en œuvre. Les projets, dans leur grande majorité, continuent d’être réalisés au regard d’un monde qui ne connaîtrait pas les conséquences du changement climatique, alors qu’ils sont aujourd’hui construits pour les cinquante, quatre-vingt ou cent prochaines années. »

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À LIRE, CERTAINEMENT ...
Un nouvel « Atlas de l’eau »

L'an dernier, sous le titre « Bientôt un monde sans eau ? », l'hebdomadaire Courrier International avait déjà consacré un dossier à un état des lieux et à l’avenir de cette ressource absolument vitale. Un an plus tard, dans un hors-série de 76 pages, sa rédaction constate que non seulement l'eau est menacée par sa consommation effrénée et son accès est un facteur d’inégalité supplémentaire, mais qu'elle est aussi l’objet de convoitises et de rivalités, et parfois motif de casus belli.

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« Éthique de l’eau »

Entre 2011 et 2018, l’association Workshop for Water Ethics (W4W) a organisé à Genève cinq colloques interdisciplinaires centrés sur divers questionnements d’actualité directement liés aux ressources en eau. Sous le titre « Éthique de l’eau » et en étroite collaboration avec la Fondation Globethics.net, elle publie un ouvrage qui regroupe une trentaine de contributions présentées dans ses rendez-vous, enrichi d’une sorte de charte éthique destinée à quiconque entend s’engager pour un usage responsable, équitable et durable de l’eau.

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... ET À RELIRE, PEUT-ÊTRE
L’eau de Saint-Ex

L’eau, chez Antoine de Saint-Exupéry, renvoie à deux grands événements personnels. D’abord à son accident d’avion dans le désert de Libye, fin 1935, qu’il raconte dans Terre des Hommes et qui six ans plus tard inspirera le récit de sa rencontre avec Le Petit Prince. Privé d’eau, il en réchappera non sans avoir éprouvé les tourments d'une terrible soif. Puis à sa tragique et encore mystérieuse disparition en 1944 dans les eaux de la Méditerranée. L'eau n'est pas seulement nécessaire à la vie, disait-il, elle est la vie. C’est cette eau-là que nous avons tenté de retrouver dans les pages de l’écrivain-aviateur.

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Édition et rédaction: Bernard Weissbrodt, Genève (Suisse)

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