Une première mesure entrera en vigueur dès l’été 2009 : une taxe de cinq cents sera imposée sur chaque sac à provisions utilisable une seule fois pris et tous les sacs devront être compatibles avec le système de recyclage prévu par la ville. Après le triple mot d’ordre réduire – réutiliser – recycler, Toronto attaque désormais le problème à sa source en vue de réduire de 70% la quantité d’emballages jetables. Les commerces de détail sont invités à offrir à leur clientèle des choix environnementaux positifs. Un porte-parole de la municipalité a également fait savoir que le nombre de fontaines publiques serait augmenté de manière à ce que les habitants aient un meilleur accès à l’eau potable.
Avec ces décisions, Toronto, plus grande ville du Canada avec plus de 2,5 millions d’habitants, rejoint 16 autres municipalités canadiennes de cinq provinces différentes à avoir banni les eaux en bouteille du domaine public. 45 autres songeraient à faire de même, dont Vancouver et Ottawa.
Nestlé Waters dans le collimateur d’ONG canadiennes
Quelques jours auparavant, une coalition d’ONG canadiennes avait annoncé le dépôt d’une plainte contre l’entreprise Nestlé Waters North America qui selon elles aurait tentée d’induire le public en erreur sur les incidences réelles de l’eau embouteillée. En cause : une annonce pleine page parue dans la presse canadienne affirmant entre que "l’eau embouteillée est le produit de consommation le plus respectueux de l’environnement au monde" (traduction). Les ONG, parmi lesquelles Le Conseil des Canadiens et Les Amis de la Terre, jugent que cette annonce de Nestlé Waters contrevient au Code canadien des normes de la publicité en faisant des déclarations fausses et trompeuses sur les incidences environnementales de son produit. (Sources : communiqués City Council de Toronto et ONG)
– En savoir plus sur le site de la Ville de Toronto (en anglais)