Dans son discours d’ouverture, Gunilla Carlsson, ministre suédoise des affaires étrangères, a particulièrement insisté sur l’accès à l’eau et sur l’adaptation aux changements climatiques. Réduire la pauvreté et promouvoir la croissance économique et le développement social sont, dit-elle, des objectifs qui passent nécessairement par un accès équitable et durable aux services de l’eau. C’est une condition sine qua non à l’amélioration de la vie et de la santé des populations les plus démunies.
S’adapter aux changements climatiques, et donc aussi à leurs conséquences sur la gestion de l’eau, est également un défi pour chaque pays et plus particulièrement pour les pays en voie de développement plus exposés que d’autres à leurs effets. Renforcer la capacité des gens et des institutions à y faire face est quelque chose d’absolument crucial.
S’agissant des problématiques des eaux transfrontalières, la ministre suédoise a souligné le fait que c’est là un domaine qui requiert cohérence et coopération, à la fois entre les pays qui partagent les mêmes eaux et entre les différents secteurs d’activités humaines comme l’énergie, l’agriculture et la santé. Mme Carlsson n’a pas hésité à citer l’exemple de la Mer Baltique toute proche et son histoire « pleine de guerres et de conflits mais aussi de paix et de coopération ».
– Site de la Semaine mondiale de l’Eau (en anglais) : www.worldwaterweek.org