Cette résolution ne réclame pas l’interdiction de la vente des eaux embouteillées aux consommateurs, car cela n’est pas de la compétence des municipalités, mais des provinces et du gouvernement fédéral. Mais elle invite les autorités locales à en réduire la consommation car, explique Jean Perrault, président de la FCM et maire de Sherbrooke (Québec), « elle engendre du gaspillage, coûte davantage et consomme plus d’énergie que la bonne eau fiable du robinet ».
D’où un appel à davantage de collaboration entre les municipalités pour qu’elles investissent dans des systèmes locaux de traitement de l’eau les plus fiables possibles et pour qu’elles financent les infrastructures nécessaires des municipalités où de telles installations font encore défaut.
L’Union des municipalités du Québec (UMQ) a aussitôt fait savoir qu’elle appuyait la prise de position de la FCM car « elle va précisément dans le sens de ses représentations auprès du gouvernement du Québec ». En automne 2008, elle avait en effet déjà adopté une résolution encourageant les municipalités à restreindre progressivement, lorsque c’est possible, l’utilisation des bouteilles d’eau dans les édifices municipaux.
Plus d’un milliard de bouteilles d’eau en plastique auraient été consommées au Québec en 2008, mais 44% seulement de ces bouteilles auraient été recyclées, ce qui laisse entendre que plus de 560 millions de bouteilles vides ont été jetées dans les divers sites d’enfouissement de la province. Des contenants dont la dégradation prend plusieurs siècles. (Source : communiqués FCM et UMQ)
Liens utiles
– Site de la Fédération canadienne des municipalités
– Site de l’Union des municipalités du Québec