Parmi les lauréats de Prix Nobel de physique ou de chimie signataires de cette déclaration figurent notamment Ferid Murad, Gerald Edelman, Edmond Fischer, Marshall Nirenberg, Aaron Klug, Mario Molina, Murray Gell-Mann et Jérôme Friedman. Leur déclaration souligne leur vive préoccupation pour les problèmes de disponibilité en eau douce qui conditionnent l’avenir de l’humanité et appelle à la préservation par tous d’un bien extrêmement précieux.
Lors de la présentation à la presse de cette déclaration, Mario Molina a appelé à la négociation d’un accord international fixant des mesures concrètes pour améliorer les économies d’eau et l’efficacité énergétique de cette ressource, de manière à faire face en particulier aux conséquences des changements climatiques déjà perceptibles : fonte des glaciers, augmentation des inondations, aggravation des sécheresses.
« Il n’y a pas une solution magique ni unique », dit-il, pour résoudre les problèmes de pénurie hydrique et les risques du réchauffement de la planète. Mais, à son avis, il existe « un déséquilibre très important » dû à l’absence d’une véritable gouvernance mondiale en matière de limitation des émissions de gaz à effet de serre, de gestion de l’énergie nucléaire et de promotion des énergies renouvelables. (Source : presse espagnole)