Selon Ian McPherson, président de Criterion, l’eau représente un thème d’investissement mondial fondamental dont les conseillers financiers canadiens et leurs clients n’ont pas suffisamment bénéficié jusqu’à présent. Le Fonds nouvellement créé devrait tirer parti des dépenses en capital substantielles et prévisibles requises pour répondre à la demande mondiale en eau salubre.
Criterion fonde son argumentation sur le fait que les demandes en eau augmentent deux fois plus vite que la population mondiale et qu’il existerait une grave pénurie d’eau dans plus de 80 pays. Que l’infrastructure hydraulique des pays développés a désespérément besoin de réparations. Que les marchés émergents comme la Chine et l’Inde requièrent de nouvelles infrastructures. Et que les changements climatiques engendrent des tempêtes, inondations et sécheresses dont les répercussions sur l’approvisionnement en eau pourront être très importantes.
Au Canada, en 2006, quelque deux millions de résidents de la Colombie-Britannique ont été avisés de ne pas boire l’eau du robinet après la contamination des principaux réservoirs à la suite de tempêtes. À Toronto, les contribuables subiront une hausse annuelle de neuf pour cent de la taxe d’eau au cours des cinq prochaines années afin de réparer les systèmes d’eau et d’égout qui se détériorent.
(Source : La Presse Canadienne)