Cette usine, devisée à près de 700 millions de francs, devrait permettre d’augmenter la production de courant aux heures de pointe. Baptisée « Nant de Drance », elle aura une puissance de turbinage de 600 mégawatts et produira 1.500 millions de kWh par année.
Le projet prévoit de loger la centrale dans une caverne à 1.800 mètres d’altitude entre les deux retenues du site. Elle doit produire de l’électricité aux heures de forte consommation en utilisant l’eau du Vieux Emosson. Aux heures de faible consommation, notamment le week-end et la nuit, elle pompera l’eau du barrage inférieur pour la reverser dans le Vieux Emosson, 300 mètres plus haut.
Du côté des CFF, on estime que la nouvelle usine étoffera considérablement leur offre en matière de trafic grandes lignes, de trafic régional et de trafic marchandises. Les besoins en électricité de la régie fédérale vont en effet augmenter de 25% au cours des 20 prochaines années et il s’agit aujourd’hui de prendre des mesures pour y répondre. (sources : agences, RSR)