Avec un prix actuel qui dépasse les 100 francs suisses par 100 litres de mazout, le potentiel économique réalisable s’élève à plus de deux milliards de kilowattheures par an, ce qui correspond aux besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire de plus de 600 000 habitants. Mais seule une infime partie de ce potentiel est exploitée à ce jour.
L’étude publiée par l’OFEN dans le cadre de son programme de recherche Fondements de l’économie énergétique démontre qu’aujourd’hui le recours à de l’énergie thermique à basse température en provenance des eaux usées communales et à des fins de chauffage de bâtiments ou d’eau sanitaire est entrée dans les moeurs. Toutefois la rentabilité de l’opération dépend fortement de circonstances locales et de divers facteurs externes.
Les auteurs de l’étude indiquent l’un ou l’autre moyen de promouvoir le recours à l’utilisation de la chaleur des eaux usées notamment par l’instauration d’une taxe CO2 variable maintenant le coût des agents énergétiques fossiles à un certain niveau-seuil ou par des décisions cantonales en faveur de l’utilisation des rejets de chaleur et des énergies renouvelables selon les conditions locales. (Source : Office fédéral de l’énergie)