Maude Barlow est la présidente nationale du Conseil des Canadiens (la plus importante organisation de surveillance civique au Canada) et co-fondatrice de Blue Planet Project, un mouvement de citoyens actif à l’échelle mondiale pour la protection de l’eau douce. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence, dont « L’or bleu - L’eau, le grand enjeu du XXIe siècle », écrit avec Tony Clarke. Tous deux avaient reçu en 2005 The Right Livelihood Awards, sorte de Nobel alternatif (voir l’article aqueduc.info sur ce sujet).
Commentant sa nomination, Maude Barlow n’a pas cache que cela représentait une bonne occasion de promouvoir plus que jamais davantage de démocratie et de transparence dans les politiques mondiales du domaine de l’eau : « l’eau est un bien commun, un bien public et un droit humain ».
À l’ouverture de la séance inaugurale de la 63e Assemblée générale de l’ONU, le 19 septembre, le président Miguel d’Escoto Brockmann, avait lui-même fait remarquer que l’eau n’était pas un produit que l’on peut librement vendre et acheter sur le marché : « Ceux qui cherchent à tirer un avantage économique, même de la pire des tragédies humaines, ne font qu’encourager la privatisation de l’eau et renient ainsi aux peuples un droit humain aussi fondamental que l’air que nous respirons. »
À noter que Miguel d’Escoto Brockmann préside également le Comité national de l’eau du Nicaragua, avec une préoccupation toute particulière pour la conservation du lac Cocibolca, la plus grande source d’eau douce d’Amérique centrale. (Source : ONU et Conseil des Canadiens)