Précision importante : seules les entreprises algériennes publiques et privées pourront répondre aux appels d’offre. Le gouvernement entend ainsi éviter de recourir à des entreprises étrangères pour la réalisation des grandes infrastructures nationales, car cela a un prix : l’an dernier, la facture des importations de services a atteint 11 milliards de dollars.
Le ministre des ressources a par ailleurs annoncé que l’Algérie et la Corée du Sud avaient convenu d’une coopération dans le secteur de l’eau, en particulier dans le domaine de la formation et des transferts de technologie.
Depuis 2004, l’Algérie mène un programme de construction de quinze stations de dessalement d’eau de mer d’une capacité totale de 2,3 millions de mètres cubes pour l’alimentation en eau des villes côtières. Elle a également lancé des études pour le transfert de 600 millions de m3 par an du Nord Sahara (El Goléa) vers les Hauts plateaux et dans le but de développer l’agriculture et d’améliorer la distribution d’eau potable.
Deux chiffres importants ont été fournis par M.Sellal concernant les ressources en eau : la déperdition des eaux en Algérie est estimée actuellement entre 35 et 40 % à l’échelle nationale et le taux national de remplissage des barrages est actuellement de 64%. (Source : presse algérienne)