Ces différentes tâches se révèlent de plus en plus nombreuses et complexes, et réclament de plus en plus de compétences, d’innovations techniques et d’investissements financiers. Dans bien des cas, vu que l’eau ne connaît pas de frontières administratives ou politiques, les solutions passent quasi obligatoirement par des concertations et des stratégies partagées, voire des coopérations intercommunales. Depuis quelques années, en plus de nombreuses fusions de communes, on voit se constituer spontanément des syndicats intercommunaux ou régionaux. Le Val-de-Ruz, dans le canton de Neuchâtel, en fournit depuis deux ans une démonstration exemplaire.
Afin d’encourager et de soutenir les communes qui entendent unir leurs forces pour relever ces différents défis, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a saisi l’occasion de l’Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau pour mettre à leur disposition un "Guide de coopération eau".
Ce document d’une trentaine de pages fait le tour des questions les plus importantes que les communes ont tout avantage à examiner lorsqu’elles envisagent l’une ou l’autre forme de coopération en matière d’approvisionnement en eau, d’assainissement des eaux usées, de protection contre les crues, de projets de revitalisation, d’exploitation de la force hydraulique, d’irrigation ou encore de solidarité avec des populations de pays en développement.
Il explique les différentes étapes qu’il leur faudra franchir pour faire passer les projets les plus vagues à leur mise en œuvre concrète, en passant par la recherche de partenaires, l’évaluation des coûts et l’implication des citoyens dans les décisions. Bref, de quoi permettre aux communes "de définir la marge de manœuvre nécessaire pour élaborer des solutions répondant aux attentes des générations futures en matière de gestion de l’eau".
(Source : OFEV)