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métiers de l’eau

5 juin 2019.

Quelle place les femmes
ont-elles dans les métiers de l’eau ?

Si l’eau est véritablement un bien commun …

DOSSIER - FEMMES ET MÉTIERS DE L’EAU - 1/7

DOSSIER - 14 juin 2019. En Suisse, l’actualité de cette journée était placée sous le signe de la grève des femmes. Pour l’égalité, le respect et la solidarité. "Nous voulons que nos différences soient reconnues et que l’égalité soit garantie pour toutes", proclamait le Manifeste rédigé par les collectifs féminins et féministes qui appellaient à la mobilisation nationale. Il est grand temps, disaient-elles, de changer un modèle de travail "construit sur des stéréotypes de la masculinité et de la féminité", qui fait par exemple que les femmes sont "souvent confinées dans les tâches domestiques et les métiers de soin". [1]

L’événement, en tout cas, offrait l’opportunité de s’interroger sur la place que les femmes, dans ce pays, occupent ou non dans les métiers de l’eau. Si l’eau est véritablement un bien commun, qu’en est-il ici de l’implication du monde féminin dans les activités liées à l’acquisition et à la préservation de cette ressource absolument indispensable à la vie ? Le présent dossier donne la parole à quelques-unes de ces femmes encore peu nombreuses qui, en Suisse romande en particulier, et dans les champs technique, politique ou académique, ont mis l’eau au cœur de leur engagement professionnel.

Si je vous dis : femme et eau, la première image qui vous viendra à l’esprit sera peut-être celle de ces femmes et filles d’Afrique, d’Inde ou d’ailleurs, au retour d’un puits souvent fort éloigné de leur habitat et portant sur la tête une lourde calebasse, cruche ou jerricane contenant l’eau nécessaire à la survie de leur famille. Mais cette image exotique, quasi mythique, ne dit qu’une partie de la réalité. Car, écrit la sociologue haïtienne Rose-Myrlie Joseph, elle montre en fait que non seulement les femmes sont "exclues des tâches construites loin de l’eau" mais aussi que "l’eau est au cœur de l’oppression des femmes" [2].

Voyez les femmes en milieu rural : elles sont également engagées dans d’autres tâches, agricoles ou commerciales par exemple, où l’on a aussi besoin d’eau [3]. Côté ville, des femmes pauvres s’investissent dans le petit commerce de l’eau. D’autres s’engagent comme femmes de ménage dans des familles ou nettoyeuses dans des entreprises. Sans oublier les migrantes qui, loin de chez elles, n’ont souvent pas d’autre option que le service domestique dans des hôtels ou des bureaux. Autrement dit, "une bonne partie du travail des femmes se fonde sur l’eau et le rapport des femmes à l’eau se passe grandement autour du travail".

Bref. Il ne fait aucun doute pour la sociologue haïtienne que l’image de la Noire portant un seau d’eau occulte le fait que "dans les pays du Nord aussi, les femmes ont un rapport particulier à l’eau, un rapport où s’expriment également les rapports sociaux de sexe".

De la corvée au métier

Il n’est pas inintéressant, s’agissant de la participation des femmes à l’approvisionnement en eau, de se souvenir qu’en Valais par exemple elles participaient elles aussi chaque printemps à la remise en eau des bisses. C’est qu’à la sortie de l’hiver ces canaux traditionnels d’irrigation ont besoin d’être réparés, nettoyés, consolidés, colmatés. L’écrivain Maurice Zermatten [4] a raconté comment certaines d’entre elles – "des veuves dont les garçons sont trop petits pour prendre part à la vie publique, des filles uniques qui n’ont plus leur père ou dont le père n’a plus la force, ou celles, assez nombreuses, qui n’ont personne pour les protéger" – étaient de toutes les corvées communautaires. "La pelle est l’outil qui leur convient le mieux. Elle est moins lourde à manier. Ce qui les distingue encore c’est le sac. Au lieu de le porter au dos, elles le pendent à leur bras qu’elles doivent sans cesse porter fléchi. C’est l’habitude. Et elles attendent que le procureur [le directeur des travaux] leur dise où elles doivent aller."

Dans les villes, jusqu’à l’aube du 20e siècle et avant que les immeubles ne soient équipés de conduites à tous les étages, la corvée d’eau était confiée à des porteurs. "C’était un personnage utile aux petits ménages comme aux grands, lit-on en 1921 dans une chronique de l’hebdomadaire "Conteur Vaudois". Il avait ses abonnés et son service se faisait avec une régularité chronométrique (…) Le porteur d’eau était le roi de la fontaine publique. Sa brante de tôle avait droit de priorité au goulot." [5]

Des historiens genevois [6] précisent cependant qu’en ce temps-là "le transport de l’eau est une activité essentiellement féminine, rarement pratiquée par un chef de ménage", que ce métier entre dans la catégorie des petits services domestiques, regroupant repasseuses, porteuses de lessive, lessiveuses, etc., et que "ce travail fournit un revenu d’appoint à des ménages sans grandes ressources". Contrairement à d’autres villes (à Paris par exemple, où ce service à domicile était essentiellement assuré par des Auvergnats), "les porteurs d’eau de Genève ne forment pas une corporation verrouillée" et "le taux de renouvellement très élevé des personnes travaillant sous cette dénomination montre que sa pratique n’est pas l’objet d’un privilège".

Un monde visiblement masculin

Aujourd’hui, même s’il se décline dans une riche panoplie de métiers [7], le monde des professionnels de l’eau est un monde d’hommes. Si l’on en doute, on peut en faire soi-même le constat en consultant les organigrammes des services communaux ou intercommunaux de l’eau et des associations professionnelles liées à l’eau, ou – cela se voit mieux – en assistant à l’une ou l’autre de leurs assemblées, ou – cela est encore plus tangible - en visitant un salon spécialisé comme celui qui se tient tous les deux ans à Bulle (Aqua Pro Gaz).

QUELQUES DONNÉES, AU "COMPTE-GOUTTES ET À TITRE INDICATIF

* On ne trouve aucune femme dans le comité de l'association des Distributeurs d'eau romands ni parmi les sept cadres supérieurs de la direction de la Société suisse de l'industrie du gaz et de l'eau (SSIGE), une seule dans le comité de l'Association suisse des professionnels de la protection des eaux (VSA).
* En 2018, le Service de l'Eau de la Ville de Lausanne employait 33 femmes (17 %) sur un total de 188 personnes. Mais il s'est donné pour objectif l'égalité hommes/femmes sur l'ensemble des postes de travail dits "féminisables" (ce qui exclut les travaux de montage de réseau et ceux liés à l'exploitation des installations d'épuration). L'an dernier, 28 % de ces postes étaient effectivement occupés par des femmes.
* L'Association des fontainiers de Suisse romande (AFSR) ne compte qu'une femme parmi ses 115 membres actifs, la seule d'ailleurs, dans cette partie du pays, à détenir le brevet fédéral de fontainier/fontainière.
* Au chapitre des responsabilités politiques de la gestion de l'eau, la lecture détaillée de la composition des 53 conseils communaux (exécutifs) du Canton du Jura révèle que des femmes (qui occupent au total un quart des sièges) sont en charge des services des eaux dans 20 % des communes.
* Dans le domaine universitaire des sciences de l'environnement, le nombre de femmes qui au départ des études équivaut à celui des hommes baisse considérablement lors du passage au doctorat. Les effectifs féminins dans le corps professoral tournent autour des 20 à 30 %.
* Le comité de la Société suisse d'hydrologie et de limnologie (SSHL) compte 3 femmes sur un total de 13 membres.

Tenaces cloisonnements

Pourquoi les métiers de l’eau sont-ils à ce point privés de présence féminine ? La question renvoie bien sûr aux interrogations plus globales autour de la mixité dans l’emploi et le travail. Depuis pas mal de temps déjà, ce cloisonnement fait l’objet d’innombrables études, discussions, controverses, appels et autres initiatives qui en Suisse se multiplient à l’approche de la grève des femmes du 14 juin. De ces prises de parole, on retiendra au moins cette certitude qu’il faut à un certain moment dépasser le stade des comparaisons statistiques, quand bien même elles sont instructives, pour tenter de "comprendre comment chaque métier intègre des valeurs, des codes, des représentations, des comportements masculins ou féminins" [8].

Les constats tournent plus particulièrement autour de représentations sociales qui classifient les tâches familiales et les fonctions professionnelles en fonction du sexe et du genre et de stéréotypes dont on a fini par croire avec le temps qu’ils correspondent à des lois naturelles. Ils montrent du doigt différentes dichotomies : celle entre le travail "reproductif" (de la mère au foyer) et le travail "productif" (du père en dehors de la famille) ; celle entre les métiers qu’on exerce dans une administration et un bureau (ce qui, selon certain(e)s, correspondrait mieux à la nature féminine) ou dans un atelier et sur un chantier (ce qui, selon les mêmes, exigerait force physique et donc virilité) ; ou encore celle, verticale, qui fait que plus on monte dans l’échelle hiérarchique d’une entreprise plus la place des hommes y est prépondérante.

L’un des thèmes qui revient souvent dans les discussions à propos du faible taux de féminisation des métiers de l’eau est celui de la pénibilité de certains travaux, en particulier dans les chantiers de construction et de renouvellement de réseaux de canalisations. Des études comme celle de la sociologue Stéphanie Gallioz sur la féminisation des métiers du bâtiment [9] montrent cependant que "les femmes ont toujours occupé des emplois à fort taux de pénibilité requérant force et résistance" (dans l’agriculture ou dans les services de santé par exemple, mais aussi dans toutes les situations où elles ont dû ou doivent encore suppléer à l’absence des hommes partis au loin chercher du travail ou engagés sur un front de guerre). "Historiquement elles ont fait la preuve de leurs capacités (...) et exercé des tâches physiquement dures qui se sont construites par la suite au masculin." Quant à l’argument selon lequel les nouvelles technologies et l’arrivée des outils-robots devraient progressivement et considérablement réduire la pénibilité des tâches, il est démenti par la multiplication de nouveaux troubles physiques et psychiques liés à l’évolution des conditions de travail [10].

Reste que, dans à peu près tous les corps de métiers, et malgré toutes les incitations à la diversité, à la mixité et à l’égalité, le fossé est parfois grand entre les promesses des discours et les réalités du terrain : les préjugés ancrés dans l’entourage familial ou professionnel découragent celles (et ceux) qui parmi les plus jeunes auraient véritablement envie de pratiquer un métier habituellement réservé à l’autre genre. Mais, disent les plus optimistes, les mentalités sont en train de changer. Sous-entendu : hélas probablement pas aussi vite qu’espéré. Les futures générations devraient donc accorder au genre des métiers beaucoup moins d’importance qu’on ne le fait aujourd’hui.

Comment promouvoir l’égalité ?

Le constat du cloisonnement des métiers étant posé, comment s’y prendre pour y ouvrir des brèches ? Comment contrecarrer les représentations sociales qui imprègnent les mentalités et les pratiques quotidiennes et qui perpétuent les inégalités entre hommes et femmes ? Ici et là, des réflexions sont menées et des initiatives sont prises, peut-être plus nombreuses qu’on ne l’imagine mais trop peu visibles, pour encourager la mixité professionnelle et élargir l’éventail de métiers ouverts aux filles et aux femmes.

Ce qui se dit et se fait à ce propos dans le monde des professions industrielles peut sans doute s’appliquer à celui des métiers de l’eau. On pourrait par exemple s’inspirer du projet lancé en 2012 par le Canton du Jura pour valoriser "Les métiers techniques au féminin" et des quatre types de mesures qui ont été imaginées avec la collaboration de la Haute Ecole Arc Ingénierie et des entreprises de la région [11] :
 des mesures de découverte qui, à travers des événements comme des journées portes ouvertes ou des ateliers-stages, cherchent à éveiller l’intérêt des écolières pour les métiers techniques,
 des mesures de promotion qui s’adressent à l’entourage familial, au corps enseignant, aux services d’orientation scolaire et professionnelle ainsi qu’aux entreprises,
 des mesures de sensibilisation qui visent à changer le regard de l’opinion publique au travers des médias et grâce à la diffusion de témoignages et d’articles thématiques,
 des mesures de réseautage qui permettent aux femmes actives dans les métiers techniques de bénéficier d’une plus grande visibilité.

Depuis 2014, le bureau romand de la Société suisse de l’industrie du gaz et de l’eau (SSIGE) organise chaque année un concours de clips vidéos ouvert aux classes des écoles secondaires, garçons et filles. Ce "Merleau d’Or" vise à sensibiliser la jeune génération aux questions de la qualité de l’eau potable. En 2016, la thématique du concours portait sur "les métiers de l’eau potable". Les réalisations qui ont été primées par le jury peuvent être visionnées sur youtube.

Gérer l’eau n’est pas qu’un problème de robinets

En 1992, l’un des grands principes émis par la Conférence internationale de Dublin sur l’eau et l’environnement partait déjà du constat que dans ce domaine il était "rarement tenu compte du rôle primordial des femmes comme utilisatrices d’eau et gardiennes du milieu vivant" et que celles-ci devraient être associées aux décisions et aux actions qui concernent le domaine de l’eau [12].

Qui a le contrôle de l’eau détient le pouvoir, disent certains politologues. Mais il faut bien reconnaître qu’actuellement, en Occident comme ailleurs et hormis quelques notables exceptions, les femmes n’ont guère voix au chapitre. Elles sont trop souvent confinées dans un statut d’usagers alors qu’il faudrait reconnaître et promouvoir leurs compétences sociales et éthiques.

Si donc l’on est convaincu que la gestion de l’eau n’est pas qu’une affaire d’infrastructures et d’expertises techniques, mais qu’elle postule aussi des choix politiques, qu’elle met en jeu des valeurs humaines et qu’elle induit une diversité de comportements sociaux, il est alors impératif que les femmes puissent s’engager et participer à l’ensemble des processus liés à la protection et à la gestion des ressources en eau.

Bernard Weissbrodt



Notes

[1Le "Manifeste pour la grève féministe et des femmes - 14 juin 2019" est disponible entre autres sur le site du syndicat genevois SIT.

[2Rose-Myrlie Joseph, "L’eau et les femmes dans la division du travail : de la corvée à l’esclavage domestique", dans l’ouvrage collectif "Eau et féminismes, Petite histoire croisée de la domination des femmes et de la nature", Éditions La Dispute, collection "Tout autour de l’eau", Paris 2010, pp 167-189. Cette sociologue est également l’auteure d’une thèse de doctorat portant sur "L’articulation des rapports sociaux de sexe, de classe et de race dans la migration et le travail des femmes haïtiennes".

[3Lire aussi dans ce dossier le texte de Bernard Capo-Chichi au Bénin : "Donne de l’eau à la femme, elle saura quoi en faire".

[4Maurice Zermatten, "On lève le bisse", dans "Les saisons valaisannes" (1947).

[5J.Marti, "Le porteur d’eau", dans l’hebdomadaire "Conteur Vaudois – Journal de la Suisse romande", Anciens portraits lausannois (12 mars 1921). La brante est une "hotte étanche, munie de bretelles, faite anciennement de bois, puis de métal ou de plastique, servant à transporter à dos d’homme le raisin ou le moût lors de la vendange" (Dictionnaire suisse romand). D’où le nom de "brantards" qui, à Genève notamment, aurait été utilisé non seulement pour désigner des vendangeurs mais aussi des porteurs d’eau.

[6Gérard Duc, Anita Frei, Olivier Perroux, "Eau, gaz, électricité – Histoire des énergies à Genève du XVIIIe siècle à nos jours", Infolio, 2008, pp. 21-22.

[7La gestion des ressources en eau comprend un très vaste éventail de métiers impliquant différents niveaux de qualifications et de compétences (de l’ouvrier spécialisé au chercheur scientifique en passant par le technicien, l’ingénieur, le gestionnaire, etc.) dans des domaines aussi variés que la maîtrise de l’eau potable et de l’assainissement, des usages agricoles et industriels, de l’hydrologie et de l’hydraulique, de l’énergie et de la navigation, de la protection des milieux aquatiques, des loisirs, etc. Voir l’article aqueduc.info "Les métiers de l’eau, essentiels et pourtant méconnus" (14 mars 2016).

[8Franck Gavoille, Typhaine Lebègue et Miia Parnaudeau, "Le métier a-t-il toujours un genre ? Une question de génération", dans Question(s) de management, 2014/2 (n° 6).

[9Stéphanie Gallioz, "Force physique et féminisation des métiers du bâtiment", La Découverte, "Travail, genre et sociétés", 2006/2 N°16.

[10Catherine Quignon, "Les nouvelles pénibilités au travail sont largement sous-estimées", dans le journal Le Monde, 5 février 2019.

[11Informations extraites de l’article de Florence Jordan Chiapuzzi, "Valoriser les métiers techniques auprès des filles", dans la Revue "D’égal à égale", n°17, avril 2017, "Métiers techniques au féminin, élargir les horizons", publiée par la Déléguée à l’égalité du Canton du Jura.

[12"Les femmes jouent un rôle essentiel dans l’approvisionnement, la gestion et la préservation de l’eau - Les arrangements institutionnels relatifs à la mise en valeur et à la gestion des ressources en eau tiennent rarement compte du rôle primordial des femmes comme utilisatrices d’eau et gardiennes du milieu vivant. L’adoption et l’application de ce principe exigent que l’on s’intéresse aux besoins particuliers des femmes et qu’on leur donne les moyens et le pouvoir de participer, à tous les niveaux, aux programmes conduits dans le domaine de l’eau, y compris la prise de décisions et la mise en œuvre, selon les modalités qu’elles définiront elles-mêmes." (Déclaration de Dublin, Conférence internationale sur l’eau et l’environnement - Le développement dans la perspective du 21ème siècle, 26-31 janvier 1992, Principe directeur N°3)

Infos complémentaires

LES ARTICLES DU DOSSIER

 En guise d’introduction :
"Si l’eau est véritablement un bien commun …" (Bernard Weissbrodt)
 Fontainière et gestionnaire de réseau d’eau potable :
"l’important c’est d’aimer ce que l’on fait" (Inma Junco).
 Élue municipale et responsable du secteur de l’eau :
"je peux compter sur les professionnels qui m’entourent" (Rosalie Beuret Siess).
 Hydrobiologiste attachée à la surveillance des rivières :
"le plus important, c’est d’avoir un milieu vivant" (Arielle Cordonier).
 Chercheure en hydrologie et gestion de l’eau :
"étudier l’eau, c’est d’abord une question de conviction" (Marianne Milano).
 Un Réseau des femmes ingénieures de l’eau
pour encourager le partage d’expériences.
 Reportages au Bénin :
"Donne de l’eau à la femme, elle saura quoi en faire" (Bernard Capo-Chichi).



L’intégrale du dossier en PDF

Cliquer sur l’image pour télécharger (A4, 21 pages)



Dans les livres

Les femmes dont Florence Hervé brosse le portrait avec le photographe Thomas A. Schmidt viennent d’une dizaine de pays européens : travailleuses ou militantes, artistes ou aventurières, toutes se laissent inspirer par l’eau. Leur rapport personnel à cette ressource vitale est au cœur de cet ouvrage publié l’an dernier par les Éditions Slatkine à Genève : "l’eau comme lieu de travail, comme lieu de l’art et de l’écriture ou comme lieu de loisirs et de détente, de défis et d’utopies."

Mots-clés

Glossaire

  • Interconnexion

    Pour assurer la continuité de l’approvisionnement de la population en eau potable de la meilleure qualité possible et en quantité suffisante, un distributeur doit disposer d’une ou plusieurs interconnexions de secours avec un ou plusieurs réseaux de distributeurs voisins. C’est l’une des solutions qui permet de garantir en permanence la sécurité d’une exploitation en cas d’accident ou en période de crise.

Mot d’eau

  • Jamais la même eau

    « Le cours de la rivière qui va jamais ne tarit, et pourtant ce n’est jamais la même eau. L’écume qui flotte sur les eaux dormantes tantôt se dissout, tantôt se reforme, et il n’est d’exemple que longtemps elle ait duré. Pareillement advient-il des hommes et des demeures qui sont en ce monde. » (Kamo no Chōmei, poète japonais, 1155-1216, "Hōjōki")


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