Cet événement ne visait pas à culpabiliser le public ou à mettre l’accent sur la surconsommation d’eau dans les pays développés, mais à frapper l’imaginaire et à souligner l’invivable sort de millions de personnes de par le monde. Exemple : dans le sud-est de l’Éthiopie, en pleine saison sèche et après 2 années de sécheresse, les populations ne survivent aujourd’hui qu’avec 5 litres d’eau par personne et par jour. Ces chiffres correspondent à une réalité quotidienne dramatique avec pour corollaire la malnutrition, le manque d’hygiène etc.
Parallèlement, « Action contre la faim » proposait dans plusieurs villes « un choc visuel pour une injustice inadmissible » : des dizaines de seaux devaient être posés sur une immense bâche, avec, d’un coté les 600 litres d’eau consommés en moyenne par un Américain et les 150 litres consommés par un Français, puis de l’autre coté les 5 ou 10 litres consommés en Ethiopie ou en Afghanistan. But de l’opération : donner à réfléchir sur ce déséquilibre et rappeler que vivre décemment avec 5 litres d’eau par jour est proprement impossible ! (Source : communiqué de presse Action contre la Faim)