Le protocole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l’eau et la santé est un instrument international important pour réduire le nombre de cas de maladies liées à l’eau en améliorant la gestion hydrique. Il oblige la Suisse à informer sa population, tous les trois ans, sur les projets menés dans les domaines de l’eau et de l’assainissement des eaux usées.
Le rapport de situation 2013-2015 n’apporte pas de mauvaises nouvelles : les contrôles microbiologiques (contaminations par des germes) et chimiques (concentrations en nitrates, plomb, arsenic, fer, etc.) montrent que la qualité de l’eau potable et de l’eau de baignade est bonne. Les maladies infectieuses liées à l’eau sont rares et l’ensemble de la population a accès à de l’eau potable salubre.
Le seul bémol concerne les données actuellement disponibles : la Suisse ne dispose pas encore d’une vue d’ensemble centralisée des données sur la qualité de l’eau potable. Les conclusions du rapport se basent sur les données fournies par une dizaine de cantons et environ 1400 distributeurs d’eau potable (sur les quelque 2500 que compte le pays). Il est donc proposé à la Suisse de se donner pour objectif de mettre en place des évaluations nationales basées sur une gestion optimale des données relatives à la qualité de l’eau potable.
Les autres objectifs sont le développement d’un système de déclaration des cas de maladies et d’épisodes de maladies liées à l’absorption d’eau contaminée et l’élaboration d’un dispositif d’urgence pour améliorer l’approvisionnement en eau lors de situations extraordinaires. (Source : Office fédéral de sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, OFAV, et Office fédéral de l’environnement, OFEV)