Au-delà de 2400 m d’altitude et selon l’orientation du terrain, le sol suisse est constamment gelé. Ce phénomène s’appelle le « permafrost ». Mais le réchauffement climatique fait que ce niveau d’altitude est en train de s’élever. D’où de nouveaux risques de chutes de pierres, d’éboulements, de glissements de terrain ou de coulées de boues. En certaines régions, cela pourrait toucher des installations touristiques ou d’agriculture de montagne.
L’OFEV prévoit également, en collaboration avec l’Académie suisse des sciences naturelles et de météosuisse, l’extension du réseau de mesure du permafrost. Dans une étape ultérieure, il s’agira d’évaluer si les régions critiques, c’est-à-dire celles où des mouvements de permafrost menaçant des habitations auront été constatés, peuvent être surveillées par satellite. (Source : communiqué OFEV)