En 2006, l’Office fédéral suisse de l’environnement (OFEV) avait initié un projet de recherche - Stratégie MicroPoll – pour tenter de faire face aux défis croissants posés par l’augmentation de pollution générée dans pratiquement tous les secteurs d’activités humaines. Six ans plus tard, une fois les essais pilotes évalués, il publiait un rapport dans lequel il décrivait les procédés techniques supplémentaires qui devraient permettre d’éliminer une grande partie des micropolluants et d’optimiser les installations de traitement actuelles.
Les recherches ont en effet démontré que les stations communales d’épuration (STEP), telles qu’elles fonctionnent aujourd’hui, n’ont pas la capacité de détruire nombre de substances potentiellement dangereuses et non biodégradables - résidus de médicaments, de pesticides, d’insecticides, de produits cosmétiques ou de nettoyage, etc. – lesquels, même en infimes concentrations, peuvent avoir des effets indésirables sur certains organismes aquatiques (algues, amphibiens, poissons, etc.) et sur la qualité des ressources en eau.