Cette déclaration, qui tient en six pages et une trentaine de paragraphes, met l’accent sur trois priorités :
– “L’accélération de la mise en œuvre des obligations en matière de droits de l’homme pour l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour le bien-être de tous et la santé, en particulier pour les plus vulnérables, et l’amélioration de la gestion des eaux usées ;
– Les interrelations entre l’eau, l’énergie et la sécurité alimentaire, en assurant la pleine cohérence des politiques et le bon fonctionnement des écosystèmes liés à l’eau, en vue d’exploiter les synergies et d’éviter les effets négatifs entre secteurs, créatrices d’une croissance durable et d’emploi ;
– L’incorporation de l’eau dans toutes ses dimensions, économiques, sociales et environnementales, dans un cadre de gouvernance, de financement et de coopération, en s’appuyant sur les progrès accomplis vers la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement d’ici 2015 et au-delà.”
La déclaration passe brièvement en revue un grand nombre de défis actuels dans les différents domaines de l’eau. Les ministres se disent déterminés à les relever en soulignant, à plusieurs reprises, la nécessité de recourir à des méthodes et des processus de gestion intégrée.
Qu’il s’agisse entre autres d’approvisionnement en eau et d’assainissement, de protection des ressources et de prévention des risques, de sécurité alimentaire et de production d’énergie, de bonne gouvernance ou de coopération internationale, les solutions passent par une vision globale et transversale des enjeux.
C’est par une meilleure compréhension et une reconnaissance systématique des interactions entre ces différents domaines, et à l’échelle des bassins versants, que l’on pourra garantir le bon fonctionnement des écosystèmes liés à l’eau, pratiquer des politiques cohérentes, et réaliser des synergies au lieu d’accroître les concurrences entre secteurs économiques.
– Cette Déclaration ministérielle peut être téléchargée sur le site du 6e Forum mondial de l’eau