Ce Forum alternatif mondial de l’eau (FAME) est à replacer dans la continuité de rencontres organisées précédemment autour des mêmes thématiques - notamment à Florence (2003), Genève (2005) Mexico (2006) et Istanbul (2009) - ainsi que d’ateliers tenus lors des forums sociaux de Porto Alegre, Caracas, Nairobi ou Belem.
Ce Forum se présentait aussi comme un lieu d’expression des luttes et des solidarités, des expériences et des initiatives, des idées et des alternatives pour "une gestion publique et participative, démocratique et transparente, sociale et écologique de la ressource eau".
Ses organisateurs estiment qu’il a été un immense succès populaire puisque, selon leurs décomptes, près de 5’000 personnes ont participé à ses différents événements, ateliers, séances plénières, controverses, etc. : "avec trente fois moins de moyens financiers mais sans doute un peu plus de convictions" [que le rendez-vous officiel], le FAME, disent-ils, a rempli son objectif.
Prenant acte de l’échec du Forum mondial de l’eau "placé sous la domination des marchands", le FAME appelle à la création d’un nouvel organisme international, placé sous l’égide de l’ONU, et propose l’organisation d’un nouveau forum en octobre 2014, car la crise mondiale de l’eau exige, sans attendre, un sommet légitime, transparent et responsable.
– En savoir plus sur le site fame2012.org
– Quelques-unes des diverses déclarations publiées pendant et après ce Forum alternatif mondial de l’eau peuvent être téléchargées ici :