Photos aqueduc.info / CC BY-SA
15 octobre 2016.

Glacier d’Aletsch
Le plus grand glacier des Alpes
Situé au cœur du site Alpes suisses Jungfrau-Aletsch inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2001, le glacier valaisan d’Aletsch est le plus grand glacier des Alpes. Il résulte de la convergence, à la Konkordiaplatz, de trois grands névés - l’Aletschfirn, le Jungfraufirn, l’Ewigschneefäld - et d’un quatrième moins important, le Grüneggfirn. Il donne ensuite naissance à un torrent, la Massa, dont les eaux dont retenues au barrage de Gebidem et turbinées en fond de gorge à l’usine hydroélectrique de Bitsch avant de rejoindre le Rhône.
Infos complémentaires
Le glacier d’Aletsch, qui a laissé sur son flanc gauche un importante moraine latérale, est également caractérisé par deux moraines médianes qui résultent de la rencontre des glaciers d’origine et se traduisent en surface par deux bandes sombres parallèles d’éboulis. On peut y observer également des tables glaciaires qui se forment lorsque des blocs rocheux freinent la fonte de la glace sur laquelle ils se sont déposés.
Vers la fin de la dernière grande période glaciaire, il y a quelque 18’000 ans, toute la vallée d’Aletsch était quasi entièrement recouverte de glace. Beaucoup plus tard, vers la fin du Petit Âge glaciaire à la moitié du 19e siècle, le glacier était plus long de quelque trois kilomètres plus long et plus épais d’environ 200 mètres : on distingue d’ailleurs très nettement les traces horizontales qu’il a laissées sur ses moraines latérales.
Comme tous les glaciers ou presque de l’arc alpin, le glacier d’Aletsch subit depuis plusieurs décennies les effets des changements climatiques : chaque année il recule désormais en moyenne année de 40 à 50 mètres et perd une dizaine de mètre d’épaisseur. Durant les grandes chaleurs de l’été 2015, il a libéré durant plusieurs jours plus de 70’000 litres d’eau par seconde. Des experts estiment que d’ici la fin du 21e siècle, il reculera d’au moins quatre kilomètres et perdra un bon tiers de son volume.
Données de base
Surface : 81.7 km carrés
Longueur : 22.6 km
Largeur : 1.5 km
Épaisseur maximale : 900 m (Konkordiaplatz)
Altitude : 2700 m (Konkordiaplatz) / 1560 m (front glaciaire)
Masse : 27 milliards de tonnes (estimation)
Vitesse d‘écoulement : jusqu’à 200 m par an (Konkordiaplatz)
(Source : Aletsch Arena / Pro Natura / OFEV)
Navigation
A voir également
Mots-clés
- 60/192 Accès à l’eau
- 22/192 Action humanitaire
- 93/192 Afrique
- 44/192 Agriculture
- 17/192 Amérique latine
- 44/192 Aqua Pro
- 36/192 Asie
- 63/192 Assainissement
- 29/192 Bassin versant
- 38/192 Bisses
- 82/192 Changements climatiques
- 19/192 Collectivités locales
- 16/192 Conflits
- 55/192 Coopération
- 146/192 Cours d’eau
- 167/192 Culture
- 51/192 Dangers
- 82/192 Développement durable
- 73/192 Droit à l’eau
- 192/192 Eau potable
- 93/192 Eaux en bouteilles
- 27/192 Eaux souterraines
- 12/192 Ecosystèmes
- 81/192 Education
- 23/192 Empreinte eau
- 27/192 Environnement
- 132/192 Gestion de l’eau
- 98/192 Glaciers
- 26/192 Gouvernance
- 117/192 Hydroélectricité - barrages - énergie
- 77/192 Lac Léman
- 46/192 Législations
- 30/192 Marché de l’eau
- 30/192 Mémoires du Rhône
- 35/192 Micropolluants
- 72/192 Montagne et eau
- 59/192 Nations Unies
- 136/192 Patrimoine
- 127/192 Pollution
- 52/192 Prix de l’eau
- 24/192 Proche-Orient
- 51/192 Public/Privé
- 53/192 Qualité de l’eau
- 29/192 Renaturation
- 133/192 Ressources
- 139/192 Rhône
- 35/192 Robinet
- 36/192 Santé
- 60/192 Sciences & Techniques
- 40/192 Sécheresse
- 35/192 Zones humides
Glossaire
-
Interconnexion
Pour assurer la continuité de l’approvisionnement de la population en eau potable de la meilleure qualité possible et en quantité suffisante, un distributeur doit disposer d’une ou plusieurs interconnexions de secours avec un ou plusieurs réseaux de distributeurs voisins. C’est l’une des solutions qui permet de garantir en permanence la sécurité d’une exploitation en cas d’accident ou en période de crise.
Mot d’eau
-
Jamais la même eau
« Le cours de la rivière qui va jamais ne tarit, et pourtant ce n’est jamais la même eau. L’écume qui flotte sur les eaux dormantes tantôt se dissout, tantôt se reforme, et il n’est d’exemple que longtemps elle ait duré. Pareillement advient-il des hommes et des demeures qui sont en ce monde. » (Kamo no Chōmei, poète japonais, 1155-1216, "Hōjōki")