L’accord a été salué comme il se doit par le gouverneur Arnold Schwarzenegger qui en avait fait une priorité absolue au point de menacer d’opposer son veto à des centaines d’autres projets de lois en tous genres si les débats parlementaires continuaient de s’enliser : « démocrates et républicains, dit-il, ont trouvé un terrain d’entente sur l’une des questions les plus complexes de notre histoire ».
Il est prévu de faire des économies d’eau sur l’ensemble du territoire californien, les villes devront réduire leur consommation de 20 % au cours de la prochaine décennie, l’État va procéder (enfin) à des mesures régulières des réserves d’eau souterraine.
Pour financer l’ensemble des projets, un fonds de garantie de 11 milliards de dollars sera constitué pour la construction de nouveaux barrages, de réservoirs et autres aménagements hydrauliques. Mais, pour devenir réalité, cette enveloppe financière devra donc préalablement recevoir l’aval des électeurs. Ce qui n’est pas acquis d’office alors que les budgets publics passent par une période de restrictions.
De plus, le paquet de mesures proposées est le résultat de divers compromis qui ne satisfait pas tout le monde. L’agriculture, qui prélève 80 % des ressources en eau de l’État, ne sera pas vraiment contrainte de faire des économies. La Californie continuera également de fermer les yeux sur les détournements d’eau illégaux. Et la construction de nouveaux barrages, par ailleurs fort coûteux, pose question en matière de protection de l’environnement. Mais, par exemple, les cultivateurs du delta de San Joaquin, véritable jardin de la Californie, ont averti que le refus de nouveaux grands aménagements hydrauliques mettrait leur production en grave péril. (Source : presse californienne)
– 2009 Comprehensive Water Package
sur le site du Gouverneur de Californie