Les autorités brésiliennes considéraient cet ouvrage comme un élément essentiel au développement énergétique du pays et avaient d’ailleurs obtenu le feu vert de l’Institut brésilien de l’environnement. Mais, convaincus par les arguments des défenseurs de l’environnement et des pêcheurs, les juges y ont mis leur veto. Ils interdisent, rapportent les agences de presse, tous travaux pouvant modifier le cours naturel du fleuve, porter atteinte à la faune piscicole et priver d’innombrables familles dont la survie dépend exclusivement de la pêche.
Troisième barrage le plus important au monde (s’il était jamais construit) après ceux des Trois-Gorges, en Chine, et d’Itaipu, à la frontière entre le Brésil et le Paraguay, Belo Monte, avec ses 11’200 MW, aurait fourni au pays plus d’un dixième de sa puissance installée, pour un investissement estimé à quelque 11 milliards de dollars. (Source : agences)