Jusqu’à présent, les quelque 300’000 habitants de Tamanrasset, à 1’900 km d’Alger, ne disposaient pour leur approvisionnement en eau que de citernes de 3’000 litres qu’ils ne pouvaient remplir que tous les trois jours. Avec ce projet, leur ville disposera d’un réservoir terminal d’une capacité de 50’000 mètres cubes (et d’un second plus tard).
Selon les hydrogéologues, les eaux des nappes souterraines d’In Salah suffisent largement à couvrir à long terme les besoins de toute la population de la région puisqu’on estime leur potentiel renouvelable à 5 milliards de mètres cubes par an. Six stations de pompage ont été installées le long de l’aqueduc. Une station de déminéralisation pourra traiter jusqu’à 100’000 mètres cubes par jour et d’ici 2014 Tamanrasset devrait également être dotée d’un nouveau réseau d’assainissement.
Les travaux d’installation de la conduite auront duré 38 mois et leur coût s’élève officiellement à 197 milliards de dinars (1,9 milliard d’euros environ). Ils ont été menés conjointement par un groupe d’entreprises chinoises et la société Cosider, le plus grand groupe algérien du secteur du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique. L’exploitation de cette infrastructure et la gestion du transfert d’eau seront assurées par une nouvelle entité publique industrielle et commerciale. (Source : presse algérienne)