Le gouvernement argentin a justifié sa décision en affirmant qu’Aguas Argentinas n’avait pas respecté les termes du contrat de concession, notamment en matière d’investissements et de qualité de l’eau potable.
Une nouvelle entreprise, baptisée AYSA, Aguas et saneamiento argentino S.A (Eaux et assainissement), contrôlée à 90% par l’Etat argentin et à 10% par le personnel, remplace désormais Aguas Argentinas en reprenant ses actifs et l’intégralité de son personnel.
Après la dévaluation de 70% du peso en 2002, Suez avait réclamé une hausse des tarifs pour en compenser les effets et tenir compte de l’inflation. Le président argentin Nestor Kirchner s’y est toujours refusé, accusant de son côté l’entreprise de ne pas avoir investi suffisamment comme elle s’y était engagée, privant ainsi d’eau potable une grande partie des Argentins vivant en périphérie de la capitale. (Source : AFP)