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Informations en bref et en vrac


Informations en bref et en vrac


169
Dec 5

Un milliard de francs pour la poursuite de la correction du Rhône

Comme le Conseil national en septembre 2019, le Conseil des États a donné sans opposition son feu vert à un nouveau crédit fédéral pour la réalisation de la deuxième phase des travaux de correction du Rhône de 2020 à 2039.

En 2009, le Parlement avait déjà débloqué 169 millions de francs pour une première étape. La deuxième étape est budgétée à 1,6 milliard et est subventionnée par la Confédération à hauteur de 1,022 milliard, soit 62,2 % des coûts totaux. Le reste est à la charge des cantons du Valais et de Vaud qui sont les maîtres d’ouvrage du projet. Une troisième phase est d’ores et déjà prévue dès 2040 et son coût devrait être du même ordre de grandeur. Au final, l’ensemble des travaux devrait se chiffrer à quelque 3,6 milliards de francs dont les deux tiers à la charge de l’État fédéral.

La 3e correction du Rhône (R3), comme le rappelle le Message du gouvernement relatif à ce crédit d’ensemble "constitue le plus grand projet de protection contre les crues de Suisse : portant sur une longueur de 162 km, de la source du cours d’eau au Léman, il vise à protéger plus de 12 400 hectares de terre et quelque 100 000 personnes et à empêcher des dégâts dus aux crues, qui pourraient se chiffrer à environ 10 milliards de francs en cas d’événement."

Une étape importante de la correction a déjà été franchie dans la région de Viège. Plus de 160 hectares de terrains en zone à bâtir y ont d’ores et déjà été mis hors de danger et grâce aux travaux entrepris sur l’embouchure de la Vispa, c’est toute la rive gauche du fleuve qui est en passe d’être mise à l’abri de crues centennales. (Source : Confédération / État du Valais)

 Site officiel de la 3e correction du Rhône


Nov 29

Trois dépliants sur le thème "Eaux"

L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a jusqu’à présent publié trois dépliants (dont un en novembre 2019) sur des questions d’actualité relatives à la bonne gestion des eaux, à savoir :

Protéger les eaux,
protéger notre société


Les eaux suisses ne se portent pas aussi bien que nous le pensons. Pour être plus saines, elles ont besoin de davantage de diversité et d’une meilleure qualité (...) Redonner vie aux lacs et aux cours d’eau est une tâche de longue haleine qui occupera plusieurs générations.

La revitalisation des eaux suisses


Du fait que de nombreux cours d’eau ont été jadis corsetés ou enterrés, des milieux naturels et des espaces de détente attrayants ont disparu et la protection naturelle contre les crues s’est amoindrie. Il est prévu de revitaliser, d’ici 2090, une partie des eaux en mauvais état. Des tronçons de cours d’eau seront libérés de leurs corsets de béton et disposeront à nouveau d’un espace pour évoluer naturellement.

Débits résiduels des cours d’eau


L’exploitation intensive de la force hydraulique a des conséquences négatives sur les eaux. Les centrales à dérivation, par exemple, prélèvent de l’eau dans une rivière ou un ruisseau et ne la restituent parfois que plusieurs kilomètres en aval. Mais les rivières ne peuvent remplir leurs fonctions que si elles charrient suffisamment d’eau. Il importe donc de leur garantir un minimum vital.

 Ces trois dépliants peuvent être téléchargés ou commandés
sur le site de l’OFEV


Nov 27

L’initiative pour les glaciers a recueilli 112’297 signatures

C’est accompagné d’une manifestation illuminée par des lanternes solaires que s’est déroulé à Berne le dépôt officiel auprès de la Chancellerie fédérale de l’initiative populaire pour les glaciers. Munie de 112’297 signatures, elle postule que la Suisse limite les risques et les effets du changement climatique et que cet engagement soit inscrit dans la Constitution. Concrètement, elle réclame d’une part la neutralisation durable, au plus tard dès 2050, des gaz à effet de serre d’origine humaine, et d’autre part qu’à partir de la même date plus aucun carburant ni combustible fossiles ne soit mis en circulation dans le pays. Une fois validée par le contrôle des signatures, cette initiative sera examinée par le gouvernement et le parlement qui ont la possibilité de lui opposer un contre-projet. Le cas échéant, celui-ci est soumis à votation populaire en même temps que l’initiative.

 Le site de l’Initiative pour les glaciers


Nov 4

Du plomb dans l’eau potable au Canada

Les réseaux d’eau de plusieurs villes canadiennes présentent des niveaux de plomb qui excèdent les limites autorisées par la législation nationale. C’est la conclusion d’une vaste recherche menée pendant une année sous les auspices de l’Institut du journalisme d’enquête de l’Université Concordia de Montréal en collaboration avec plusieurs organes de presse, dont Le Devoir. Selon les experts qui ont analysé et validé les données recueillies, on trouve dans presque toutes les provinces des villes ayant des problèmes de plomb dans l’eau similaires sinon pires que ceux qu’a connus la ville américaine de Flint en 2016 (*).

Diverses raisons sont avancées pour expliquer ces contaminations : "une eau très corrosive, des milliers de kilomètres de conduites en plomb enfouies et des méthodes de dépistage désuètes [qui] forment un cocktail inquiétant à plusieurs endroits". La sous-estimation de la gravité du problème pourrait être due également aux méthodes de prélèvement et d’analyse utilisées par les services de l’eau. Le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal, entre autres, ont d’ores et déjà annoncé des mesures visant à éliminer les concentrations de plomb et protéger la santé de la population.


* Voir l’article aqueduc.info : Flint, où coule l’eau-poison de la crise (4 mai 2016).


Oct 29

La menace de montée
des eaux aurait été
sous-estimée

Selon une étude parue dans la revue scientifique Nature Communications, ce sont 300 millions de personnes, et non pas 80 millions comme le supposaient de précédentes estimations, qui d’ici 2050 devraient faire face à des inondations côtières au moins une fois par an. Deux chercheurs américains de Princeton (New Jersey) ont revu à la hausse les données d’altitude des zones littorales dont les scientifiques disposaient jusqu’à présent. Dans les relevés habituels, le niveau du sol était en effet souvent confondu avec les toits des habitations et le sommet des arbres, et cette erreur a fait sous-estimer considérablement la superficie des terres menacées par les marées hautes et les tempêtes de forte intensité. La grande majorité des populations concernées sont celles qui occupent les régions côtières asiatiques (Chine, Bangladesh, Inde, Vietnam, Indonésie et Thaïlande).


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